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Alors que les tendances démographiques orientent la France comme ses partenaires européens vers un vieillissement de la population, dans le même temps, elle connaît une situation unique qui perdure depuis de nombreuses années affichant un indice élevé de fécondité. Ainsi, depuis 2018, elle se classe à la première place d’Europe avec un indice de 1,87[1], suivie par le Suède (1,76) et la Roumanie (1,76) soit bien au-dessus de la moyenne européenne qui s’établit à 1,56.

Un fort indice de fécondité et un vieillissement de la population conduisent les territoires à une situation d’accroissement très importante de la demande de services aux personnes. Le secteur de la petite enfance, celui des services aux personnes âgées et aux personnes handicapées deviennent des axes stratégiques de développement et d’attractivité des territoires.

Sans crèche, sans assistantes maternelles, sans aides à domiciles et structures adaptées, les territoires affichent une faible attractivité démographique aux conséquences négatives pour l’activité économique et l’emploi.

[1] L’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) est la somme des taux de fécondité par âge observés

une année donnée. Souce : INSEE – Bilan démographique 2020

En France, l’augmentation de l’espérance de vie ouvre plusieurs perspectives, d’abord sur l’évolution de l’accompagnement des personnes à domicile et notamment autour de la dépendance. Ensuite, la nouvelle génération de personnes âgées reste plus longtemps en bonne santé, elle est mieux formée et plus exigeante sur les services attenus et la manière de vieillir à domicile notamment en matière de services. Ceci entraîne de nouveaux besoins liés au maintien à domicile.

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Au niveau des professions médicales, les aides-soignantes, qui pouvaient participer à l’accompagnement de la personne âgée sont de plus en plus contraintes de ne réaliser que leur prestation sans avoir le temps de rester plus longtemps avec la personne pour l’aider dans son quotidien.

De manière générale, les enjeux rencontrés sont multiples. Il sont d’abord sociétaux lorsqu’il s’agit de préserver une certaine qualité de vie. Le périmètre des SAP est ici relativement flou et commence dès la perte d’autonomie même très relative…

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De plus, le sujet nous interroge sur le rapport de notre société, aux jeunes enfants, au vieillissement et aux personnes handicapées. Il nous questionne sur nos de modèles de prise en charge entre l'externalisation total du domicile et les modèles internalisées dans les familles. L’enjeu est de retrouver les marges de manœuvres pour un nouveau modèle territoriale des Services aux Personnes (SAP).

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La filière des SAP rencontre actuellement un double défi qualitatif et quantitatif quand aux besoins des habitants :

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ECHANGER

Les services à la personnes constituent un enjeu fondamental pour nos sociétés contemporaines. Quels que soient les territoires en France ou en Europe, il s’agira de prendre soin de nos ainés comme de nos plus jeunes en passant par tous les états de la perte d’autonomie. Entre faire porter le poids à la famille seule ou à l’Etat, d’autres organisations sont possibles et à rechercher.

CAPITALISER

Le projet consiste à identifier, en France et en Europe auprès des partenaires de différents pays, les pratiques les plus innovantes, les modèles les plus pérennes afin de capitaliser pour ensuite les proposer dans nos territoires.

FORMER

Par ailleurs, dans ces secteurs, les difficultés de recrutement sont concomitantes aux formations inadaptées, trop théoriques ou trop rigides.
Ce projet a pour objectif de proposer avec nos partenaires, des micro-certifications organisés en blocs de compétences.

Le projet consiste à identifier les innovations territoriales en matière de Services aux personnes et à les analyser et les capitaliser afin de pouvoir les transférer sur son propre territoire.

Les étapes du projets

Calendrier prévisionnel

FORMATIONS

VOYAGES APPRENANTS